Il y a longtemps que la France n'est plus une nation qui compte dans le concert international de la boxe. Aujourd'hui, Brahim Asloum est le seul boxeur hexagonal à détenir un titre mondial, celui des mi-mouches (- 48,988 kilos) de la WBA, conquis en décembre 2007. Et encore doit-il aux relations et à l'influence des frères Acariès auprès du président de cette fédération de ne pas avoir été destitué pour ne pas avoir défendu sa couronne dans les neuf mois suivant son sacre. Des contrariétés contractuelles l'ont empêché de le faire : Asloum s'est en effet fâché avec Canal +, qui diffusait ses combats en lui assurant des bourses qui ont longtemps fait de lui le boxeur le mieux payé de l'Hexagone.
Alors que l’on croyait sa carrière sur une voie de garage, voire terminée, Asloum est remonté sur le ring la semaine dernière pour un combat sans enjeu, sinon celui d’être à nouveau considéré comme un boxeur professionnel. Facile vainqueur d’un adversaire bien choisi, Asloum, 30 ans, veut relancer sa carrière et rêve toujours de défendre son titre ou d’en conquérir un autre dans une catégorie différente s’il ne parvient plus à descendre à son poids de mi-mouche. C’est envisageable, d’autant qu’il est désormais un boxeur qui a faim de combats et toujours soif de reconnaissance.
Le cas de Mahyar Monshipour est un peu différent. Lui a perdu son titre mondial sur un ring, ce qui l'avait décidé à mettre un terme à sa carrière, il y a trois ans. Mais ce combat perdu face au roc t