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Libération

Eric Gerets, seul vainqueur du nul entre l’OM et Toulouse

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Marseille. Le Vélodrome fête l’entraîneur sur le départ, le club rate l’échappée.
publié le 4 mai 2009 à 6h51

C’est un nul bien payé. Deux fois mené au score, l’Olympique de Marseille a arraché samedi soir sur sa pelouse un 2-2 contre Toulouse qui n’hypothèque pas ses chances de devenir champion, même si Bordeaux avait l’occasion de revenir à sa hauteur en recevant Sochaux hier soir (résultat non parvenu). Les Marseillais ont eu beaucoup d’occasions, mais Cédric Carrasso, le gardien toulousain (et ancien Marseillais), y a fait opposition de toute sa classe, pendant que André-Pierre Gignac (un enfant du pays, il a grandi près de Marseille) y allait de son doublé, auquel a répondu celui de l’Olympien Mamadou Niang.

Au final, un seul vainqueur : Eric Gerets, 54 ans. Le public du Vélodrome a scandé son nom, lui a dit «Merci», a déployé un tifo aux couleurs de la Belgique. Depuis septembre 2007, il n'y a qu'un héros à l'OM, c'est le coach. Chapeau ! Pourtant, il a annoncé mercredi, après une fuite dans l'Equipe, qu'il quitterait le club en fin de saison. Habilement, il a fait porter le chapeau à l'actionnaire principal, Robert Louis-Dreyfus (RLD), qui lui avait mal parlé dans l'Equipe en janvier et ne lui ferait pas confiance. C'est du niveau de la querelle de maternelle, et Gerets a rectifié rapidement : «Je ne sais pas où l'OM serait sans lui.» Mais RLD se retrouve presque persona non grata au Vélodrome. Un comble : douze ans après avoir pris le contrôle du club et après y avoir investi 200 millions d'euros, il ne pourrait pas y fêter le titre. Si titre il y