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Sur la terre de Rome, Djokovic se heurte à un Nadal en béton

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Tennis. L’Espagnol enlève (7-6, 6-2) le tournoi et affiche 30 victoires de rang sur la surface.
publié le 4 mai 2009 à 6h51

Comme à Monte-Carlo il y a deux semaines, on a entraperçu le big truc hier en finale du Masters 1000 de Rome : une défaite à la régulière de Rafael Nadal sur terre battue. La première depuis celle contre Roger Federer en finale à Hambourg en 2007 ; l’an dernier, il avait chuté à Rome contre Ferrero, mais avec un pied qui n’était qu’une plaie à cause d’une ampoule éclatée. Et, comme à Monte-Carlo, c’est Novak Djokovic, qui a par moments poussé le numéro 1 mondial dans ses derniers retranchements et loin derrière sa ligne. Le score 7-6 (7-2), 6-2, en un peu plus de deux heures, ne dit pas l’intensité d’un match de très très haut niveau pendant un set et demi. Jusqu’à 3-2 au second set, avant que Djokovic, qui avait réussi à débreaker deux fois dans la première manche, ne lâche son service et le match sur une horrible double faute, écœuré par la résistance et la réussite de l’Espagnol.

«Je suis le numéro 2 mondial sur terre battue», a plusieurs fois rigolé jaune Roger Federer ces dernières semaines. C'est sûr que ce n'est plus vrai. Djoko lui a piqué le job. Et, à vrai dire, on ne sait plus trop de quoi Federer est le numéro 2, qui a encore flanché dans le money time, samedi en demi-finale contre le Serbe alors qu'il menait 6-4, 2-1 service à suivre, avant que la pluie ne renvoie les deux hommes un moment aux vestiaires (4-6, 6-3, 6-3 au final pour le Serbe).

Reste que Djokovic, s'il a parfois donné l'impression d'avoir trouvé la clé, n'a toujours pas forcé la porte