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Les ingénieurs œuvrent hors-piste

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Formule 1. L’interdiction des essais privés est un casse-tête pour les techniciens.
publié le 9 mai 2009 à 16h30
(mis à jour le 9 mai 2009 à 16h30)

Cette saison, les essais privés sont interdits en F1. C’est l’une des mesures arrêtées par la Fédération internationale de l’automobile (FIA), soucieuse de limiter les budgets des écuries. Si les pilotes ne s’en plaignent pas, c’est un sacré casse-tête pour les ingénieurs, désormais privés d’une multitude de paramètres que les dizaines de milliers de kilomètres parcourus chaque saison leur permettaient d’accumuler et d’étudier. Si les essais privés étaient précieux pour parfaire la mise au point des F1 avant chaque course, ils l’étaient encore plus pour le développement en cours de saison.

Aujourd’hui, hormis les trois heures d’essais libres du vendredi dans le cadre des GP, ingénieurs et techniciens n’ont plus que leurs ordinateurs, les différents outils de calculs et de simulations pour s’aventurer sur le délicat chemin du développement technique de leur machine. Un défi rendu plus difficile encore avec un règlement radicalement bouleversé cette saison.

Les motoristes sont parmi les moins affectés par cette réduction des essais privés. Ils ont déjà eu leur compte de frustration avec le gel des spécifications techniques des V8 la saison dernière. Fabrice Lom, représentant de Renault pour l'équipe Red Bull, avoue que l'un des outils les plus précieux est un calculateur électronique qui permet de déterminer la meilleure façon d'exploiter les logiciels du moteur. Un travail virtuel qui se rapproche au plus près de la réalité. Les bancs moteurs dynamiques sur lesquels sont couplé