Pour fêter le centenaire du Giro, les organisateurs se sont creusé la tête : Venise comme ville de départ, les Dolomites qui s’invitent dès le troisième jour et une étape phare qui fera passer la caravane par la côte amalfitaine pour l’expédier en haut du Vésuve. Et pour le buzz médiatique, la première participation du revenant Lance Armstrong.
Magie. Vendredi, loin des affaires qui fâchent, les principaux protagonistes de la course se sont laissés aller aux délices de la cité lacustre. C'est donc en gondole que Lance Armstrong, Ivan Basso et Danilo Di Luca ont sillonné quelques canaux avant de se rendre à la traditionnelle conférence de presse. Un bonheur pour les photographes entassés sur les bateaux accompagnateurs. Danilo Di Luca, originaire des Abruzzes, a lancé à l'occasion, une campagne de soutien aux victimes du séisme. Ivan Basso, de retour sur un grand Tour après sa suspension de deux ans pour son implication dans l'affaire Puerto, a d'autres soucis : «Mes tests sanguins se trouvent sur Internet. Ils sont bons. J'ai fait du mal au cyclisme, mais je crois que maintenant je mérite qu'on me fasse confiance…» Quant à Lance Armstrong, en bon Américain, il s'est déclaré stupéfait par la magie de la ville. «Je ne connaissais qu'une seule ville qui s'appelle Venice, mais elle se trouve en Californie.Alors qu'ici nous sommes au Giro.»
Armstrong, dans le collimateur des autorités antidopages depuis qu’il a décidé de se remettre au vé