Menu
Libération

Restrictions : ça fume dans le paddock

Article réservé aux abonnés
F1. Les grosses écuries refusent le règlement d’économies proposé par la FIA.
publié le 11 mai 2009 à 6h52
(mis à jour le 11 mai 2009 à 6h52)

A croire que la F1 ne peut pas se passer d’une polémique. Après les réclamations et affaires technico-sportives qui ont terni le début de saison, voici qu’approche un tsunami politico-économique qui pourrait ébranler un peu plus les fragiles fondations de la discipline. Un grave différend est en train de prendre des proportions inquiétantes entre d’un côté le pouvoir sportif, représenté par Max Mosley, président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), le pouvoir économique et commercial contrôlé par les différentes sociétés de Bernie Ecclestone via la Formula One Management (FOM) et, dans l’autre clan, les grands constructeurs et les équipes engagées regroupées en rang serré au sein de l’association des teams de Formule 1 (Fota) créée en septembre 2008 pour, justement, opposer un contre-pouvoir à l’omnipotence de la FIA et aux délires dictatoriaux d’Ecclestone.

Plafonner. Au sortir d'une réunion, mercredi dernier à Londres, le président de la Fota, Luca Cordero di Montezemolo - qui est aussi le président de Ferrari -, a fait savoir que les patrons d'écuries s'opposent à plusieurs propositions de la FIA, dont celle de plafonner les budgets à 45 millions d'euros par saison (1) dès 2010. Les équipes et les constructeurs ne sont pas contre le principe d'une réduction drastique des coûts, déjà entamée cette saison, mais rejettent fermement l'idée d'une F1 à deux vitesses qu'induirait l'idée de Max Mosley d'offrir une plus grande liberté technique au