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Course à la Maison blanche à Madrid

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Foot. Florentino Pérez veut redevenir président du Real, avec Zidane dans ses bagages.
publié le 16 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 16 mai 2009 à 6h51)

Celui en qui tous les madridistas (les fans du Real) voient l'homme providentiel aurait pris sa décision de revenir le samedi 2 mai. Ce soir-là, dans son stade du Santiago Bernabeu, le Real Madrid reçoit une déculottée historique face aux artistes du FC Barcelone, le rival honni. 2-6. Une humiliation. Un affreux sentiment d'infériorité envahit les 85 000 socios. Et atteint en plein cœur Florentino Pérez, président du club entre 2000 et 2006 : le symbole du Real Madrid mégalo, triomphant et galactique, qui ne recrutait que des golden boys (Figo, Zidane, Ronaldo, Beckham, Owen) et raflait les titres - deux Ligas et deux Ligues des champions.

Pérez méditait depuis longtemps son retour et clamait un peu partout que le «meilleur club du XXe siècle» (dixit la Fifa) ne pouvait continuer à enchaîner les avanies comme cette saison. Fatalement largués par le Barça en championnat. Ridiculisés par un club de troisième division en Coupe du Roi. Et pulvérisés par Liverpool (4-0 à Anfield) en huitième de finale de la Ligue des champions.

Le tout-puissant Pérez, patron d'ACS (un des leaders du BTP espagnol) attendait une ultime gifle pour revenir comme le messie. Cette gifle, ce fut donc la cuisante défaite face au Barça qui, lui, a son (Leo) Messi. «Il cherchait à se faire désirer au maximum, dit un chroniqueur du quotidien Marca.Il voulait ramasser le club au plus bas pour promettre de le remonter au plus haut.»