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Libération

OM : Taiwo, l’aile et les cuisses

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Rencontre avec le plus ancien joueur de Marseille avant un match crucial contre Lyon, dimanche.
publié le 16 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 16 mai 2009 à 6h51)

Il s'est passé un événement considérable le 16 avril au Vélodrome : Taye Taiwo est resté couché sur la pelouse. Le truc de dingue qu'on avait rarement vu depuis l'arrivée de l'arrière gauche à l'OM, début 2005. Même l'arbitre de ce match perdu contre Donetsk n'y a pas cru et n'a pas sifflé faute. Mais le Nigérian était vraiment blessé aux adducteurs. Pour la première fois de sa carrière marseillaise, il a dû s'arrêter presque un mois. «Ça fait bizarre, surtout dans la tête, dit-il. Et ce n'était pas le bon moment, je sais que toute l'équipe a besoin de moi.»

Sans lui, l'OM a drôlement tangué. L'international nigérian est l'un des joueurs les plus utilisés cette année, derrière Steve Mandanda et Hilton. Il est revenu mercredi à Nice, avec un déboulé et un centre pour le but du 2-0 de Brandao. Une action qu'il décrivait ainsi, vendredi : «Mandanda prend la balle. Je vois que derrière, les Niçois ne reviennent pas. Je fais un sprint, vas-y Hatem [Ben Arfa], passe-moi la balle, t'inquiète. Il me la donne. Je vois Brandao, je fais un centre piqué, voilà, c'est les trois points.» Moralité : «Le foot, tu joues simple.»

Fatigué, après ça ? «Un peu.» Pas trop. Fatigué, c'est un mot qu'il ne connaît pas. «Taiwo est une bête», assure Eric Gerets. Le coach le mesure à chaque fois que Taiwo marque un but : le Nigérian lui saute dans les bras comme un (gros) bébé. «Il récupère extrêmement vite, ajoute le coach. Et il n'a pas besoin d