Vingt-quatre ans après ses débuts, l'emblématique capitaine de l'AC Milan Paolo Maldini, 40 ans et une carrière aussi exceptionnelle qu'exemplaire, va offrir une ultime apparition aux tifosi de San Siro dimanche contre la Roma, lors de l'avant-dernière journée de championnat.
La formidable carrière du défenseur - qui prendra définitivement fin sur la pelouse de la Fiorentina le 31 mai lors de la 38e et dernière journée - peut se résumer en un mot et une avalanche de chiffres.
La fidélité: de 17 à 40 ans, de 1985 à 2009, Maldini n'a connu qu'un seul club, l'AC Milan, là-même où son père, Cesare, s'était déjà brillamment illustré dans les années 50-60.
Cinq: ses victoires en Ligue des champions. Sept: ses titres de champion d'Italie. Cent vingt-six: ses sélections en équipe d'Italie (un record). Neuf cents: ses matches officiels avec Milan (un autre record).
Malheureux avec la Nazionale avec deux défaites, en finale de la Coupe du monde 1994 puis de l'Euro-2000, le polyvalent défenseur, latéral ou central, aura en revanche gagné absolument tout ce qui compte sous le maillot rossonero.
Pour autant, on ne peut réduire Maldini à son seul (exceptionnel) palmarès: sur le terrain, dans son jeu comme dans son comportement, ou en dehors, il a toujours été exemplaire.
«Je ne sais pas. Mais je sais ce que je ne ferai pas: l'entraîneur»
Latéral offensif et percutant durant l'essentiel de sa carrière, puis replacé au centre la trentaine passée, où il a joué de son plac