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Libération

Ferrari sur la ligne du départ

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F1. L’écurie italienne refuse le nouveau règlement de la FIA et menace de quitter le paddock.
publié le 22 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 22 mai 2009 à 6h51)

La F1 peut-elle se passer de Ferrari ? Et inversement ? Voilà le double questionnement qui préoccupe les amateurs de sport auto depuis que le président de Ferrari, Luca Cordero di Montezemolo, a déclaré, le 12 mai, qu’il n’inscrirait pas la mythique équipe italienne au championnat 2010 (1) si la Fédération internationale de l’automobile (FIA) s’obstinait à vouloir favoriser, au niveau du règlement technique, les équipes acceptant de se débrouiller avec un budget plafonné à 45 millions d’euros par saison.

Débouté. Max Mosley (président de la FIA), n'ayant trouvé d'accord ni avec Luca di Montezemolo ni avec les représentants de la Fota (association des teams de F1), les avocats de Ferrari ont saisi le tribunal de grande instance de Paris pour tenter de mettre en échec les projets de la FIA. Mercredi, à la veille des premiers essais du GP de Monaco, le TGI a débouté l'équipe italienne, jugeant qu'elle avait introduit son recours trop tard pour pouvoir user de son droit de veto sur les futurs règlements. Après avoir pris note de ce nouveau camouflet, Ferrari a fait savoir que ses hommes de loi allaient étudier toutes les formes de réponses possibles et confirmé que sans une marche arrière radicale de la FIA, elle stopperait son implication en F1 pour se tourner vers une autre catégorie. Une victoire qui pourrait bien être à la Pyrrhus pour Mosley. Car la FIA fait face à une fronde sans précédent. Sans être aussi virulents que le patron italien, les représentants