Et si le FC Tours créait la surprise en accrochant sur le fil le wagon qui mène à la Ligue 1 ? En début de saison, personne n’aurait osé imaginer un tel scénario pour ce promu du National qui n’a pas connu l’élite depuis la glorieuse époque des goléadors argentins Omar Da Fonseca et Delio Onnis à la fin des années 70. Pourtant, à deux journées de la fin du championnat, tout est ouvert. Pour l’une des deux dernières dans l’ascenseur, les Tourangeaux se retrouvent à la lutte avec Montpellier - qu’ils reçoivent ce soir -, Strasbourg, Metz et Boulogne-sur-Mer ;ces cinq équipes se tiennent en deux points.
Expérience. Cette position d'outsider, malgré un budget limité (7,1 millions d'euros soit le 19e de la Ligue 2), le TFC le doit en partie à «une politique de recrutement qui répond à des critères très précis, explique Max Marty, le directeur général du club depuis deux ans, et la relégation en National. Pour nous, c'est la seule façon de tirer notre épingle du jeu et de créer de la richesse pour asseoir durablement le TFC parmi les 40 meilleurs clubs en France.»«On donne une ultime chance à des joueurs qui n'ont pas eu l'opportunité d'exprimer totalement leur talent ailleurs», précise Daniel Sanchez, l'entraîneur, passé sur les bancs de Nice, Nagoya (Japon), Saint-Etienne ou Bordeaux. Résultat : l'effectif professionnel qui compte 25 joueurs - alliant des hommes d'expérience comme l'international belge Gaétan Englebert, Alexa