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Roland-Garros: Nadal en terre promise

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Début dimanche des Internationaux de France où l’Espagnol paraît imbattable. Chez les femmes, le tournoi est ouvert.
Rafael Nadal lors de la finale de l'Open de Madrid qui l'opposait à Roger Federer, le 17 mai dernier (Stringer Spain / Reuters)
publié le 23 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 23 mai 2009 à 6h51)

De l’inégalité hommes-femmes. Si côté short, un seul pronostic s’impose pour ce Roland-Garros 2009, côté jupes, c’est le flou artistique. Quant aux Français…

Quel joueur est capable de battre Rafael Nadal sur terre battue ?

«Moi m’sieur, moi m’sieur, je l’ai déjà fait deux fois.» Oui Roger (Federer), mais c’était à Hambourg ( en finale en 2007) où la balle de Nadal ne giclait pas comme à Paris, et à Madrid (en finale la semaine dernière), où l’altitude (600 mètres) avantageait les serveurs, rendait la balle plus difficile à contrôler, et où la terre battue, de l’avis de tous les joueurs qui l’ont foulée, était totalement ratée. A 22 ans, l’Espagnol est en avance sur les temps de passage de tous les joueurs qui ont marqué l’histoire du tennis et semble avoir devant lui un boulevard qui devrait le mener tout droit vers un cinquième titre consécutif sans passer par la case frissons. Logiquement, son tournoi ne devrait commencer qu’en quart, où il pourrait rencontrer son compatriote survitaminé Fernando Verdasco, avant d’affronter Andy Murray (si l’Ecossais a trouvé son équilibre sur terre), puis de retrouver Roger Federer ou Novak Djokovic en finale. Et les démiurges de la terre battue n’ont pas encore réuni en un seul et même mutant, ce qui, chez chacun de ses joueurs, peut escagasser Nadal (lire page suivante).

C’est qui la patronne ?

Chez les dames, c'est l'interrogation du moment. Le turnover à la tête du classement féminin ferait passer la III