Jenson Button est plus que jamais leader du championnat du monde après sa victoire, hier, au Grand Prix de Monaco. Pour le Français Sébastien Bourdais, parti 14e, le petit point de sa 8e place est aussi une mini-victoire. Surtout dans la course la plus prestigieuse et l'une des plus médiatisées de l'année. L'épreuve monégasque a ouvert la grande trilogie des trois courses les plus mythiques du sport automobile qui se déroulent à quelques jours d'intervalle.
Alors que la nuit tombait sur la principauté et que Button époussetait son smoking pour se rendre au dîner princier réservé au vainqueur, Mari George Hulmann, la propriétaire du speedway d'Indianapolis, prononçait son célèbre «ladies and gentlemen start your engin !» (1), signal de départ des 500 Miles. Le dernier volet de ce triptyque aura pour décor Le Mans où se disputeront les 24 Heures, dans trois semaines.
«Touchette». Des vingt pilotes au départ, hier à Monaco, seul le Français a déjà disputé ces trois épreuves. Il sera encore présent aux 24 Heures du Mans, le 14 juin, au volant d'une Peugeot 908. Même si le Manceau admet que la célèbre course d'endurance tient une place à part dans son cœur, il échangerait volontiers un ou plusieurs succès à domicile pour une seule victoire à Monaco. «Il n'y a pas beaucoup mieux que Monaco en F1», reconnaît Bourdais. «Comme sur tous les circuits en ville, la sanction d'un excès d'optimisme ou d'une faute de concen