Et de sept ! La Stéphanoise Aravane Rezaï (22 ans), quasi portée disparue jusqu'à la semaine dernière, s'est imposée hier face à la Slovène Polona Hercog (3-6, 6-4, 6-2). Elle vient donc d'enchaîner un septième succès (le 13e sur terre battue en 15 matchs, ce qui en fait une terreur) après avoir remporté le premier tournoi de sa carrière à Strasbourg samedi.
Variété. Hier, Rezaï n'a pas vraiment dominé une Slovène qui disputait, à 18 ans, son premier match dans un tournoi du Grand Chelem. La Française a tout de même gagné le droit de disputer, pour la deuxième fois de sa carrière après 2006, un troisième tour sur la terre battue de Roland-Garros. Bousculée dans la première manche et au début de la deuxième, la Française a longtemps semblé incapable de trouver une solution pour enrayer la variété de coups de son adversaire. Malgré la violence de ses frappes, annihilée il est vrai par un pourcentage de fautes trop élevé. «Les récents matchs m'ont appris à avoir un meilleur contrôle de moi-même, à faire les bons choix tactiques. Il y a encore quelque temps j'aurais sans doute capitulé sans même m'en apercevoir au début du troisième set. Là, j'ai vraiment voulu gagner ce match et je l'ai fait.» Voilà donc Rezaï bien installée dans le tournoi. Et prête à endosser des habits que l'on aurait pu croire un peu large pour elle. La faute à un trou noir de deux ans, depuis le début de la saison 2007 en fait, lorsque la petite Franco-Iranienne pointait