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La discrète Razzano, dernière Française

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Profil. La Nîmoise joue pour la première fois en 8e.
publié le 1er juin 2009 à 6h51
(mis à jour le 1er juin 2009 à 6h51)

«Ne pas se prendre la tête.» Voilà dans quel état d'esprit Virginie Razzano a abordé cette année Roland-Garros. Une méthode jusque-là efficace puisque, pour sa onzième participation à Roland-Garros, la Nîmoise est pour la première fois en 8e, un stade qu'elle n'avait atteint qu'une fois en Grand Chelem, en 2006 à l'US Open. Mieux, la possibilité de passer un tour supplémentaire aujourd'hui n'est pas utopique face à l'Australienne Samantha Stosur. Celle-ci vient certes de battre Elena Dementieva, mais la Russe était inexistante depuis le début du tournoi. Alors face à l'Australienne, la Française n'a aucun complexe à avoir même si la brique pilée n'est, a priori, pas sa surface - mais comme ce n'est pas non plus celle de l'attaquante des antipodes. Pourtant, Razzano affirme qu'elle n'est même plus angoissée lorsqu'approche la saison de terre battue et, surtout, bien décidée à prendre du bon temps sur les courts. Pas de quoi, cependant, imaginer qu'elle serait la meilleure Française à Paris, où elle n'avait plus remporté le moindre match depuis 2005.

Il y a une dizaine de jours, au moment de jauger les chances des Bleues devant leur public, le nom de Marion Bartoli, la première d'entre elles au classement WTA, était timidement avancé comme par politesse. D'autres, plus charitables encore, voulaient croire en la renaissance ultime d'Amélie Mauresmo sur ses terres. Des optimistes affirmaient qu'Alizée Cornet allait cesser de gamberger pour laisser parler son b