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Libération

Paris, grand perdant de l’élection européenne

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Foot. Sixième place pour le PSG et nouveaux psychodrames.
publié le 1er juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 1er juin 2009 à 6h52)

C'est le défenseur parisien Sylvain Armand qui a lancé le sujet, juste après un nul (0-0) pénible au Parc des Princes devant l'AS Monaco qui laisse le Paris-SG à la porte d'une qualification européenne : «La responsabilité de cet échec, les joueurs la prennent pour eux. Mais ça fait chier tout le monde de lire des articles sur le Paris-SG où l'on parle de tout sauf de foot. J'en veux donc à la presse, mais pas seulement. Peut-être aurait-il fallu attendre avant de rendre publiques certaines décisions [ne pas conserver l'entraîneur Paul Le Guen, décision prise début mai par l'actionnaire principal, Sébastien Bazin, ndlr]. Ce soir, les joueurs payent les pots cassés de trois choses : les décisions des dirigeants, les articles et les prestations de l'équipe.»

Résumé des épisodes précédents. Le 3 mai, après une défaite (0-1) à domicile devant Rennes, Sébastien Bazin prend la décision de ne pas conserver Paul Le Guen - en fin de contrat - pour la saison prochaine et le fait savoir. Jeudi, Le Guen remet les pendules à l'heure dans l'Equipe : il en veut à son capitaine Claude Makelele (qui lui fait des enfants dans le dos), au directeur de la communication Bruno Skropeta (idem), à Bazin (qui l'aurait décrédibilisé un mois avant la fin du championnat) et enfin au responsable de la cellule de recrutement : «Je ne mesurais pas à quel point l'incompétence et la médiocrité d'Alain Roche allaient me pénaliser.» Réponse de Sébastien Bazin vendredi soir s