Voilà Roger Federer engagé sur une voie qu’il espère royale. Son quart de finale contre Gaël Monfils, qu’il craignait tant, s’est finalement résumé à une formalité en trois sets (7-6 (8/6), 6-2, 6-4), ce qui lui offre l’espoir de disputer une quatrième finale de rang sur la terre de Roland-Garros, à l’issue de laquelle il pourrait égaler le record de 14 victoires en Grand Chelem de Sampras et intégrer le cercle très fermé des vainqueurs dans les quatre tournois majeurs.
Federer n’a jamais perdu contre Del Potro (victorieux express de Robredo : 6-3, 6-4, 6-2), qu’il affrontera demain en demi-finale. Ni contre Söderling, qui rencontrera dans l’autre demie Fernando Gonzalez (lire ci-contre), qui, lui, l’a battu une fois. Après les éliminations de Nadal, Djokovic et Murray, tout se goupille pour le mieux pour le Suisse. Qui n’était pourtant pas détendu avant de rencontrer Monfils devant son public.
«Egaré».C'était un match entre deux miraculés. Le Français parce qu'il avait été à deux doigts de déclarer forfait pour son tournoi, et le Suisse parce qu'il était en perdition deux jours plus tôt contre l'Allemand Tommy Haas. Alors, Roger Federer a reconnu qu'il n'était pas au mieux quelques heures avant de retrouver le public du court Philippe-Chatrier. «C'est vrai que, lors de l'échauffement, je me sentais lourd, fatigué, nerveux, tendu. Je ne me sentais pas très en forme. Mais j'ai déjà connu ça dans le passé, et les choses se remettent en place lorsque je pénèt