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Après sa victoire en Turquie, Button file droit vers le titre

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F1. L’Anglais a remporté son sixième Grand Prix de la saison sur sept disputés et devance son coéquipier Barrichello de 26 points au championnat du monde.
publié le 8 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 8 juin 2009 à 6h52)

C’est sur un score de tennis que Jenson Button a gagné et conclu le Grand Prix de Turquie. L’Anglais mène en effet par 6 à 1 après sept courses puisque seul le Grand Prix de Chine lui a, pour l’instant, échappé. Avec dix Grand Prix restant à courir, les adversaires de Button pourraient espérer un retournement de situation, un été difficile, une baisse de régime de l’écurie Brawn GP, pour recoller au score et pourquoi pas coiffer le couple Brawn-Button. Kimi Räikkönen y était bien parvenu il y a deux ans face aux pilotes McLaren-Mercedes, que l’on croyait intouchables et qui, à force de se partager les points, ne s’étaient pas méfiés du retour du pilote Ferrari. Mais les choses ne se présentent pas tout à fait de la même façon pour Button.

Hier, à l’issue de son cavalier seul sur le toboggan d’Istanbul, le vainqueur a tenu à préciser, peut-être pour désespérer un peu plus ses adversaires directs (les pilotes Red Bull, Mark Webber et Sebastian Vettel, deuxième et troisième en Turquie), qu’il n’avait jamais piloté une si bonne voiture.

Paradoxes. A ce stade de la saison, la Brawn motorisée par un moteur Mercedes - le même que celui des McLaren - a fait la démonstration qu'elle est la meilleure voiture quel que soit le terrain. Elle a été efficace à Melbourne sur un circuit non permanent tracé en ville, irrésistible sous la pluie en Malaisie, irrattrapable dans la fournaise de Bahreïn, intouchable sur les tracés rapides et techniques d'Espagne et de Turquie, tout