Le Belge Tom Boonen a été récusé jeudi par les organisateurs du Tour de France suite à son contrôle à la cocaïne du mois d'avril. Une sanction en contradiction avec la position de l'Union cycliste internationale mais en accord avec le ministère français.
Pour Boonen, l'une des stars du peloton, le feu est, en revanche, passé au vert pour les courses d'après-Tour, championnat du monde inclus, en fin d'après-midi.
Mais il est resté rouge pour la plus grande course de la saison, le Tour de France, en conformité avec la position exprimée, la semaine dernière, par le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte.
ASO, organisateur du Tour, est resté sur la décision annoncée, le mois dernier, quelques jours après l'annonce du contrôle positif du coureur belge hors compétition (période durant laquelle l'usage de cocaïne n'est pas interdit par les instances sportives), ce qui n'entraîne pas de sanction sportive.
«Préserver la réputation du Tour de France»
L'année dernière, Boonen, maillot vert du classement par points en 2007, avait déjà été absent de la Grande Boucle pour la même raison.
Les responsables du Tour ont évoqué le contrôle de 2008 et ont estimé que «l'image et le comportement de Tom Boonen sont incompatibles avec l'image du Tour de France et celle qu'un champion exceptionnel comme lui se doit de véhiculer». ASO a précisé avoir pris cette décision «afin de préserver sa réputation, son image et celles du Tour de France» et a souligné que «le coureur et son équipe ont la faculté de contester la déci