Menu
Libération

Max Mosley-Bernie Ecclestone, très amicalement vôtre

Article réservé aux abonnés
Comment les deux Britanniques ont fait main basse sur la F1 moderne.
publié le 20 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 20 juin 2009 à 6h52)

Complices ou compères, au choix, Bernie Ecclestone et Max Mosley hantent les paddocks et les coulisses de la F1 depuis près d’un demi-siècle. Ils en sont même devenus les personnages les plus influents depuis une trentaine d’années. Le petit Ecclestone, autodidacte, dans le rôle de l’oncle Picsou au titre de détenteur des droits commerciaux d’un spectacle dont il maîtrise tous les aspects. Et le grand Mosley, avocat de formation, dans le rôle du Père fouettard, devenu omnipotent président de la très puissante Fédération Internationale de l’automobile (FIA) qui regroupe plus de 200 Automobiles clubs et dont dépend le championnat du monde de F1. Mais avant d’être ces deux personnages incontournables, Ecclestone et Mosley, aujourd’hui âgé de 78 et 69 ans, ont été de vrais passionnés de sport automobile. Retour sur leur parcours, roue dans roue.

les années 1960 premiers tours de roues

Après avoir anticipé la fin de ses études, Bernard Charles Ecclestone s’improvise acheteur et revendeur de tout et n’importe quoi. Il s’oriente très tôt vers les compétitions de motos moins chères que l’auto. Et à force de refourguer des deux-roues, il parvient à s’acheter une petite monoplace de F3. Au printemps 1958, il tente même de se qualifier au GP de Monaco de F1, sans succès. Il sait qu’il ne sera jamais un grand champion du volant, mais l’homme est rusé et s’est déjà trouvé une activité tout aussi passionnante : patron d’équipe et manager de pilotes.

Max Mosley, lui, est le fils de la richiss