La Fédération internationale de natation (Fina) aurait dû révéler officiellement vendredi la liste des combinaisons qui seront acceptées aux championnats du monde de Rome, fin juillet. Mais la décision risquait de phagocyter l'Open de Paris, qui réunit ce week-end le gratin des bassins dans les eaux du Lagardère Paris Racing, à la Croix-Catelan, située dans le bois de Boulogne. Sur une demande pressante de la fédération française (FFN), des Australiens (sponsorisés par Speedo) et des Italiens (partenaires de Jaked, le fabricant transalpin de la tenue tout polyuréthane), la Fina a accepté de repousser sa décision à lundi. «Nous avons été écoutés. Cela évitera de créer des turbulences inutiles», se réjouit Louis-Frédéric Doyez, directeur général de la FFN. Qui a interdit les combinaisons tout polyuréthane à Paris.
Bulles. La grande foire des combinaisons miracles avait culminé aux championnats de France de natation, fin avril à Montpellier. Comme une démonstration par l'absurde de l'impasse dans laquelle s'était fourvoyée la Fina en ne réglementant pas la course à l'armement technologique. Résultats, des polémiques en pagaille et deux records du monde - Frédérick Bousquet sur 50 mètres et Alain Bernard sur 100 mètres nage libre - toujours en attente d'homologation.
«La fédération française demande depuis près d'un an à la Fina de dresser une liste des combinaisons autorisées, explique Louis-Frédéric Doyez. Tout avait été renvoyé à 2010. A M