Il y a toujours moyen de se poiler à l’OM. Jean-Claude Dassier, président pressenti depuis vendredi, n’était toujours pas confirmé hier soir. Comme il veut faire revenir Jean-Pierre Bernès, rendu célèbre par l’affaire VA-OM, le directeur sportif, José Anigo, menace de partir, ce qui pourrait empêcher Dassier de devenir président. Vous ne suivez pas ? On reprend.

Le proprio, Robert Louis-Dreyfus (RLD), virait mercredi le président, Pape Diouf. Notamment, expliquait son entourage, afin de mieux contrôler les contrats. Et qui risque d’arriver ? Bernès, selon le souhait exprimé samedi par Dassier. Bernès, deux fois condamné, pour moraliser l’OM ? La France rigole. Elle a tort. D’abord, la morale n’a rien à voir avec le sport : on laisse ces considérations aux losers. Et puis Bernès est l’un des agents les plus influents. Avec lui, le recrutement va être ficelé. Il a les contacts et l’expérience des négos. Bon, il pourrait y avoir un léger conflit d’intérêt : va-t-il placer ses joueurs ? Mais ce genre de considération n’embarrasse guère le foot.

Gueulante. On peut y voir aussi un signe de panique, après la gueulante de Didier Deschamps, jeudi, inquiet du vide laissé par le départ de Diouf. Le nouveau coach a-t-il un peu enfumé Dassier en lui imposant son propre agent ? Bernès en recours de l'OM, ça se défend, pour Deschamps. Ayant dégagé Diouf (ancien agent), l'OM se retrouve à poil pour négocier les transferts, en pleine période de recrutement. Le secrétaire admin