L’Allemand Sébastien Vettel, qui a remporté hier sa deuxième victoire de la saison au volant de sa Red Bull-Renault, ne sera sans doute pas le dernier vainqueur du Grand Prix de F1 disputé à Silverstone.
Alors que le contrat entre le British Racing Drivers’ Club (BRDC) et la Formula One Management (FOM) de Bernie Ecclestone (propriétaire des droits commerciaux de la F1) arrivait à échéance cette année, le mythique tracé anglais a probablement gagné un sursis d’un an, sinon plus. Car, quel que soit le visage de la F1 l’an prochain, ce circuit né sur une ancienne base de la Royal Air Force devrait encore apparaître au calendrier par la force des choses.
Garanties. L'épreuve britannique devait migrer sur le circuit de Donington, un peu plus au nord de l'Angleterre, mais la modernisation du site se heurte à d'importants problèmes techniques. Et, surtout, le promoteur de Donington, Simon Gillett, qui assure que les travaux seront achevés à temps grâce au financement (plus de 120 millions d'euros) obtenu auprès d'investisseurs intéressés par le contrat de dix-sept ans signé avec Ecclestone, n'a pas pu présenter toutes les garanties exigées. Ce qui a fait dire à Ecclestone, pas du genre à raser gratis : «Nous avons un accord avec Donington. J'espère qu'ils le respecteront. Sinon nous reviendrons à coup sûr à Silverstone.» Max Mosley, président de la Fédération internationale de l'automobile, pourtant très sollicité sur la guerre avec l'association des constr