«Le ridicule ne tue pas, il rend plus fort». Une maxime dont Mathieu Bastareaud pourra se targuer à l'avenir au moment de croiser sur son chemin ses homologues All Blacks. Le centre du XV de France qui s'était déclaré victime d'une agression en pleine rue dimanche à Wellington, a reconnu jeudi avoir menti et a affirmé avoir «heurté la table de nuit» de sa chambre d'hôtel, dans un communiqué publié par son club, le Stade Français.
«Je tenais à revenir sur les incidents qui se sont produits en Nouvelle-Zélande, écrit Bastareaud dans le communiqué. Je dois la vérité à tout le monde.»
«Samedi soir, je suis rentré à l'hôtel après avoir trop bu. Je suis tombé dans ma chambre, j'ai heurté la table de nuit et je me suis ouvert la pommette. J'ai eu honte, j'ai paniqué et j'ai cru que j'allais être renvoyé de l'Equipe de France. J'ai raconté cette histoire pensant que cela allait passer, mais vu l'ampleur que cela prend je préfère raconter la vérité», a poursuivi le joueur.
«Je ne voulais pas choquer ma famille. J'ai paniqué et je me suis enfoncé. Je tiens à m'excuser auprès de la Fédération néo-zélandaise, de la ville de Wellington, des joueurs de l'Equipe de France, du staff, de mon club, de mes amis et auprès de tous ceux touchés par cette histoire», a conclu Bastareaud dans son communiqué.
Dimanche, l'encadrement du XV de France, rapportant des propos du joueur, avait indiqué que Bastareaud, 20 ans, avait été a