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La fédé et les écuries toujours en covoiturage

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Formule 1. Un accord a été trouvé, hier, sur l’avenir de la discipline, avec une diminution des coûts à la clé.
publié le 25 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 25 juin 2009 à 6h52)

L’armistice n’est pas encore signé, mais le principe d’un traité de paix a été adopté. Alors que l’hypothèse d’une scission entre la Fédération internationale de l’automobile (FIA) et la Fota (Association des écuries de F1) semblait inévitable après un week-end agité et la déclaration de guerre des constructeurs prêts à mettre en piste un championnat parallèle en 2010, la raison l’a finalement emporté. Hier à Paris, Max Mosley, à la tête de l’autorité sportive, et Luca di Montezemolo, le président de Ferrari et de la Fota, ont fait la paix à l’issue d’un conseil mondial de la FIA finalement écourté.

Un accord a en effet été trouvé sur la réduction des coûts en F1. Dans la foulée, le principe d’un championnat bis a été abandonné par les huit équipes dissidentes. Toutes les écuries actuellement engagées en F1 seront, comme prévu, rejointes par trois nouvelles dès la saison prochaine (lire ci-dessous) et vont signer un nouvel accord commercial avec la Formula One Management (FOM) de Bernie Ecclestone, propriétaire des droits commerciaux de la discipline, qui sera valable jusqu’en 2012.

Utopique. Cerise sur ce gâteau très anglais, Max Mosley a déclaré qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat à la tête de la FIA en octobre après dix-huit ans de règne. Un signe fort de la part de l'avocat anglais qui était parvenu à faire l'unanimité contre lui depuis plusieurs mois par ses décisions autoritaires et incohérentes.

Si la crise couvait depuis plusieurs années entre les