Il a dû régner une ambiance bizarre, cette semaine, au sein du XV de France qui, en post-scriptum d’une saison interminable, achève samedi son périple dans l’hémisphère Sud avec un troisième et dernier test-match, cette fois contre l’Australie (Canal +, 12 heures). Ce qu’il est désormais permis d’appeler la pantalonnade Bastareaud a sans nul doute occupé en effet les conversations et, plus ou moins consciemment, parasité la préparation d’une rencontre que les tricolores aborderont dans un état d’esprit incertain.
Rappelons que le centre du Stade français, prématurément rentré cabossé à Paris, a d'abord fait courir le bruit d'une agression en Nouvelle-Zélande, avant de se rétracter, piteux : «Samedi soir, je suis rentré à l'hôtel après avoir trop bu. Je suis tombé dans ma chambre, j'ai heurté la table de nuit et me suis ouvert la pommette. J'ai eu honte, j'ai paniqué et j'ai cru que j'allais être renvoyé de l'équipe de France». Une deuxième version qui en cacherait une troisième : c'est un coéquipier non moins murgé qui, sur fond d'ébats érotiques (avec des filles, rassurons-nous), lui aurait collé un ramponneau.
Une constatation s'impose : les gars ont sérieusement besoin de décrocher. Ce qui sera d'actualité, après être passé par la case Sydney. Côté français, rien n'est simple : entre ceux qui ne sont pas partis (Parra, Bonnaire…) et ceux déjà rentrés (Picamoles, Jauzion, Domingo, blessés), le sélectionneur, Marc Lièvremont, va accentuer un turn over passan