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A Wimbledon, tiercé perdant pour les Français

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Tennis. Mauresmo, Razzano et Simon ont perdu, hier, en huitièmes.
publié le 30 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 30 juin 2009 à 6h52)

Un événement majeur dans l’histoire de Wimbledon s’est produit hier. Le fameux toit du Centre Court - dont tous les spectateurs attendaient qu’il coulisse enfin mais qui restait désespérément replié pour cause de grand beau sur Londres depuis le début du tournoi - s’est enfin mis en branle à la faveur d’une averse aussi subite que saluée par les spectateurs qui a interrompu le huitième de finale entre Amélie Mauresmo et Dinara Safina. Il était temps. On commençait à se gausser de cet investissement si coûteux que les responsables de Wimbledon n’en ont jamais révélé le montant.

La Russe, numéro 1 mondiale, qui n'avait jamais dépassé le 3tour à Wimbledon, et la Française, dans son jardin à Londres, sont donc entrées dans l'histoire comme les premières à jouer sous cette toile translucide de 5 200 mètres carrés tendue à 16 mètres au-dessus du gazon.

Neurones. Pas sûr que ça console Amélie Mauresmo battue (6-4, 3-6, 4-6) dans un match qu'elle a eu pourtant l'occasion de plier après avoir mené 3-0 dans le dernier set, puis 4-3, 40-15 sur le service de Dinara Safina. Depuis sa demi-finale à l'US Open 2006, Mauresmo n'a plus atteint les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem. Sa dernière victoire contre une numéro 1 mondiale remonte aussi à 2006. Cette année-là, elle avait remporté l'Open d'Australie et Wimbledon. Trois ans. Une éternité.

Il n'y a plus de Françaises à Wimbledon. Avant que Mauresmo ne lâche, Virginie Razzano avait flanché contre l'I