Damien Perrier aura 20 ans lundi. D’ici là ce garçon discret, et pour tout dire inconnu, participera à son premier Open de France de golf, à partir d’aujourd’hui au golf national de Guyancourt (Yvelines), pour s’achever dimanche. C’est, avec 4 millions d’euros de primes, l’une des épreuves les plus richement dotées du circuit européen qui, de ce fait, attire quelques calibres. Mardi, Damien était à l’entraînement sur le parcours de l’Albatros, tout impressionné de croiser de grands noms comme Padraig Harrington, Angel Cabrera, Lee Westwood ou l’inénarrable John Daly aux pantalons d’arlequin, ses futurs adversaires !
Pour l'heure, le jeune joueur rennais, qui vient d'entamer sa deuxième saison professionnelle, n'a fréquenté que les petits circuits (Alps Tour, Allianz Tour) où tout pro doit traîner ses clubs avant de passer à des choses plus sérieuses, si ce jour arrive jamais. Ainsi, cet Open auquel Perrier s'est qualifié in extremis via une épreuve de repêchage, représente pour lui une superbe occase. Celle de fréquenter l'élite à laquelle il postule, mais dont il sait que cela va prendre - sauf surprise - encore quelques années. «Entre trois et cinq ans», estime-t-il.
Ticket. L'objectif à Guyancourt ? Comme il tarde à le définir, son coach, Jean-Marie Carret, répond à sa place : «Etre dans le top 15.» D'autres voient plus haut encore : l'an dernier, le vainqueur fut un jeune Espagnol (Pablo Larrazabal) issu des qualifs comme le Rennais ; alo