Armstrong et le Tour, Armstrong et les Français, Armstrong et les femmes... Le Texan a atteint son objectif. A la veille du départ de la Grande Boucle à Monaco, les journaux ne parlent plus que de lui. Le come-back médiatique est d'ores et déjà réussi, la promotion de sa fondation Livestrong effectuée. Mais sur le plan sportif, le septuple vainqueur du Tour a reçu un avertissement inattendu. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a ainsi affirmé ce matin sur I-Télé que le cycliste américain sera «particulièrement surveillé» par les instances antidopage.
«Cette année c'est l'Union cycliste internationale qui est maîtresse d'ouvrage sur le dopage. (...) Bien sûr à ses côtés il y a l'Agence française de lutte contre le dopage qui est un organisme qui est financé à 95% par le ministère de la Santé. Les contrôles se multiplieront et je dis à Lance Armstrong qu'il sera particulièrement, particulièrement, particulièrement surveillé», a-t-elle expliqué.
Tensions Armstrong-Vinokourov?
Les ennuis pour le cycliste américain pourraient aussi venir de sa propre équipe. Le Kazakh au sang recyclé Alexandre Vinokourov, exclu du Tour il y a deux ans pour dopage, a annoncé hier qu'il reprendrait la compétition le 24 juillet. Et qu'il comptait bien le faire au sein de l'équipe Astana, qu'il avait montée avec des fonds kazakhs.
«Vino» a même lancé une virulente mise en garde à l'encontre du directeur sportif d'Astana, Johan Bruyneel, proche d'Armstrong: «Je ne vois pas pourquoi j'irai courir dans une