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Après le décès de «RLD», quel avenir pour l’OM?

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Le débat sur le sort du club marseillais est ouvert malgré les messages rassurants des héritiers de son actionnaire principal. Trois scénarios sont envisageables.
Robert Louis-Dreyfus le 12 mars 2006 au Stade de France à Saint-denis (© AFP Pascal Pavani)
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publié le 5 juillet 2009 à 16h40
(mis à jour le 5 juillet 2009 à 16h42)

Le décès, samedi, du propriétaire de l'Olympique de Marseille, Robert Louis-Dreyfus, nourrit le débat sur l'avenir, à terme, de ce club qu'il possédait en nom propre. Et ce malgré les premiers messages visant à rassurer les supporteurs sur sa pérennité.

Passionné de sport, Louis-Dreyfus s'était lancé dans l'aventure OM fin 1996, alors qu'il était encore patron d'Adidas, prenant le contrôle du club à 99% via une société anonyme à objet sportif, Eric Soccer, du prénom de l'un de ses trois fils.

Le PDG de cette entreprise est depuis début 2008 Vincent Labrune, président du conseil de surveillance du club et porte-parole de «RLD».

Par volonté, sans doute, de ne pas mélanger passion et raison, cette société appartient en nom propre à Robert Louis-Dreyfus. Celui-ci a d'ailleurs régulièrement acquis, puis développé, seul ou en partenariat, des sociétés hors de son groupe, comme la marque «Le Coq Sportif» ou la juteuse entreprise de droits télévisuels Infront, née des ruines du groupe allemand Kirch.

«Poursuivre l’œuvre engagée»

Quel avenir, désormais, pour Eric Soccer? Dans un communiqué dimanche, les héritiers de l'homme d'affaires - sa femme Margarita et ses trois fils Eric, Maurice et Kirill - ont affirmé qu'ils entendaient «poursuivre l'œuvre engagée» par l'ancien propriétaire du club marseillais «auquel il était tant attaché