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Analyse

Une saison de grande désillusion pour l’écurie BMW

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F1. A la veille du GP d’Allemagne, le constructeur a d’ores et déjà raté 2008-2009.
publié le 11 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 11 juillet 2009 à 6h52)

«Y'a plus d'hélice hélas, c'est là qu'est l'os.» Ce constat désolé, célèbre réplique du film La Grande Vadrouille, s'applique à merveille à la situation de BMW en Formule 1. Le constructeur de Munich qui a fait de l'hélice son emblème est en effet à la peine cette saison. A la veille du Grand Prix d'Allemagne sur le circuit du Nürburgring, BMW affiche un maigre bilan, avec huit points et une huitième place au classement des constructeurs, sans aucun rapport avec les objectifs fixés à l'attaque de la quatrième saison officielle en F1 du constructeur allemand.

Depuis 2000 et avant 2006, BMW s’était contenté d’un rôle de motoriste, jusqu’au rachat de la petite équipe suisse Sauber à la fin de l’année 2005. C’est sur ces saines fondations que le constructeur allemand avait choisi de bâtir sa propre équipe. Avec des objectifs ambitieux mais réalistes et, surtout, étalés dans le temps : marquer des points en 2006, visiter les podiums l’année suivante et viser la victoire en 2008. Un programme respecté à la lettre.

2009 devait donc être l’année au cours de laquelle BMW allait jouer dans la cour des grands, comme une équipe candidate à un titre mondial - celui des pilotes ou des constructeurs, encore plus attractif pour une exploitation commerciale.

Coiffer. En 2008, doutant de pouvoir s'immiscer jusqu'à la fin de la saison au cœur du duel opposant alors Ferrari et McLaren, les ingénieurs allemands avaient rendu la main pour mieux se concentrer sur 20