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Libération

«Même pas mal !» sur un Tour de récré

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publié le 13 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 13 juillet 2009 à 6h52)

Tout est histoire de fréquence : à vot’ bon cœur, m’sieurs dames ! Celui de moult coureurs bat la démesure. Leurs pulsations cardiaques évoluent en moyenne entre 40 battements par minute (bpm) au repos et un maximum avoisinant les 190 bpm, si vous êtes jeune, car il «baisse» en vieillissant.

Beaucoup possèdent sur leur guidon un «cardiofréquencemètre» pour gérer cette marge et lire leur fréquence cardiaque transmise par télémétrie. C’est un vrai compte-tours de voiture. Mais il y a aussi un tour de passe-passe dans l’affaire dès qu’on regarde, le soir sur ordinateur, les courbes de ces fréquences qui épousent les profils des étapes. Parce qu’elles montent et descendent les courbes, un peu selon les difficultés naturelles et selon votre dopage. Le muscle creux penché à gauche dans la poitrine, souvent énorme et difforme chez les sportifs de haut niveau, mais adapté de manière biofonctionnelle pour «envoyer» plus d’hémoglobine à chaque contraction, a pour fonction de distribuer plus ou moins d’essence en fonction des besoins : du sang transporteur d’oxygène et de glucides dans les jambes dures.

Glandes. Là, le mélange explose dans les fibres plus ou moins rapides ou lentes, selon les anabolisants avalés l'hiver, et actionne les bielles-pédales. Le cœur serait commandé par les nerfs, reliés au cerveau forcément intelligent. Le cerveau ordonnerait donc l'injection de la pompe selon les informations reçues et transmises. Mais ces infos sont, disons, erronées à caus