Le chiffre132
C’est le nombre de Grands Prix nécessaire à l’Australien Mark Webber avant qu’il ne signe sa première pole position, samedi. Une anomalie, d’autant que Webber est réputé pour être un des plus efficaces dans le difficile exercice de la qualification. Hier, le pilote de l’écurie Red Bull a fait mieux encore, en s’imposant pour la première fois de sa carrière, après avoir piloté pour Minardi à partir de 2002, puis Jaguar, Williams et enfin Red Bull depuis 2007. L’hymne australien n’avait plus été entendu sur un circuit de F1 depuis les derniers succès d’Alan Jones au début des années 80.
La phrase«S’il y a une place chez Toro Rosso, je suis dispo…»
De Sébastien Lœb, qui n'a pas tardé à prendre position au cas où Toro Rosso remercierait Sébastien Bourdais. Très convaincant cet hiver lors de l'essai d'une monoplace de Red Bull, le quintuple champion du monde des rallyes, ne cache pas qu'une reconversion en F1 ne lui déplairait pas, tout en sachant que son âge (35 ans) et son manque d'expérience (hors rallye, il a participé deux fois aux 24 heures du Mans et disputé quelques courses de GT) sont deux obstacles majeurs, lui-même se jugeant un peu juste physiquement: «Disputer un Grand Prix [305 km, ndlr], ce n'est pas la même histoire que boucler quelques tours. Physiquement, je ne suis pas prêt. En rallye, on n'a pas la même condition qu'un pilote de F1.» De toute façon, Sébastien Lœb est pour l'instant très occupé à défendre son titre mondial en rallye. Et Citr