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Libération

En chiens de faïence

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Tour de France. Hier, journée de repos à Limoges. Alberto Contador représentait Astana en conférence de presse… Tout va pour le mieux.
publié le 14 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 14 juillet 2009 à 6h52)

Les stars étant interchangeables chez Astana, c'est Alberto Contador, très certainement par goût du dévouement, qui a affronté la presse, hier lors de la journée de repos à Limoges. Cinquante minutes à écouter un champion, entouré de deux traducteurs, répondre à une seule et même question chantée sur tous les tons : «Vos rapports avec Armstrong sont-ils aussi mauvais qu'on le dit ?» Et en substance, une réponse : on, les rapports ne sont pas mauvais. La presse a monté tout ça en épingle. Il n'y a pas une feuille de cigarette entre nous. L'intérêt de l'équipe prime sur tout. Si j'ai attaqué dans Arcalis c'est pour mettre l'équipe à l'abri. Vous, les journalistes vous amplifiez tout.

Conjectures. Ce 78 tours gravé par le prodige espagnol, les suiveurs l'écoutent en boucle afin de découvrir un message subliminal. Mais le seul message qu'il faut retenir est le suivant : «Si Armstrong attaque je n'essaierai pas d'aller le chercher : ça sera aux autres d'aller le chercher.» Sous-entendu, les frères Schleck (Saxo Bank), Sastre (Cervelo) et Evans (Silence Lotto). Les plus grands Astanalogues se perdent en conjectures. Quel jeu joue-t-il ? Il est le plus fort et le voilà qui abdiquerait ? Tout cela ne tient pas. La conférence de presse achevée, un membre de son équipe lui a tendu un verre qu'il a négligé. Mais bu l'eau d'une bouteille dont la capsule lui avait résisté. Ce sont des choses qui ne trompent pas. «On partage tout dans l'équipe, même l