L'affaire remonte au 28 mars dernier. En marge du tournoi de Miami, auquel il allait déclarer forfait, Richard Gasquet participe à une petite sauterie dans un club à la mode de la ville. C'est là qu'il aurait franchi la ligne blanche. Contrôlé positif à la cocaïne, le Français se défend en expliquant avoir consommé la poudre à l'insu de son plein gré. Deux thèses sont avancées: des baisers cocaïnés, ou un verre rempli à ses dépends.
Quinze jours après l'audition du Français, la Fédération internationale de tennis (ITF) a rendu son verdict. Le protégé d'Arnaud Lagardère est reconnu coupable de dopage. Néanmoins, le tribunal antidopage estime qu'«il aurait été injuste et disproportionné d'imposer une sanction de 12 mois à Gasquet». Il a donc «été décidé de le suspendre pour une période de 2 mois et 15 jours commençant le 1er mai et se terminant donc à 8h00 GMT le 15 juillet». Le tribunal reconnaît également la validité des arguments de Gasquet, qui plaide «la faute non signicative» et la «négligence».
Le groupe Lagardère, dont Richard Gasquet porte les couleurs, s'est déclaré «très heureux» de la décision de l'ITF. «Le tribunal de la Fédération Internationale de Tennis (ITF) a jugé sans ambiguïté que Richard Gasquet n'avait