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Libération
REPORTAGE

Un petit Bolt et puis s'en va

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Pas de grandes surprises vendredi soir au Stade de France. Un meeting très moyen, de la pluie et Usain Bolt en superstar.
Le Jamaïcain Usain Bolt, triple champion olympique, au Stade de France le 17 juillet 2009 (© AFP Boris Horvat)
par ALEXANDRE FERRER ET JULIEN LALOYE
publié le 18 juillet 2009 à 7h34
(mis à jour le 18 juillet 2009 à 7h38)

150.000 euros la pige, ça vaut bien un record du meeting, un tour d'honneur et quelques singeries devant les caméras. Plus d'un mois qu'Areva et la Fédé communiquaient sur le sujet, à outrance. Usain Bolt, le triple recordman du monde (100m, 200m et 4x100m) serait la star du meeting avec une course sur 100 mètres programmée à 21h40, devant 50 000 spectateurs. Le clou de la soirée. Avec danseurs jamaïquains, reggae à profusion et l'innénarable Patrick Montel en chauffeur de stade. Tout un programme.

En parfait showman (et en grand champion, il faut quand même l'avouer) Usaïn Bolt a fait son boulot. Un temps canon, 9'79 (deuxième performance de l'année derrière son -unique- rival, Tyson Gay et ses 9'77) sous la pluie, contre le vent et malgré un départ horrible. Ce type est tout simplement incroyable. Auparavant, le spectateur s'est quand même un peu ennuyé. Pas de grosses performances, aucune surprise.

Français décevants

Les Français ont été globalement décevants même s'ils ont eu le mérite de bien commencer et de bien finir. Renaud Lavillenie, à la perche, a eu le temps de passer 5m 70 entre deux bourrasques de vent, il est le seul dans ce cas, et Mahiedine Mekhissi, qui visait le record d'Europe sur 3000 m steeple, s'est adapté aux conditions pour exploser le vice-champion du monde kenyan, Ezekiel Kemboï, dans le dernier tour. Chrono banal à l'arrivée (8.13) mais grosse satisfaction pour le vice-champion olympique qui à fait lui aussi dans la «Bolt attitude».

«Il n'y a pas que la Jamaïque, i