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Euro 2016, la France en retard à plus d’un stade

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Football. A ce jour, seule une enceinte répond aux critères de l’UEFA.
publié le 22 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 22 juillet 2009 à 6h52)

La France a-t-elle une chance d’organiser l’Euro 2016 ? Alors que l’Union européenne de football (UEFA) réclame une douzaine de stades aux normes pour organiser l’événement, la candidature française, décrétée priorité nationale par le gouvernement, compte ses atouts. Ou plutôt ses faiblesses.

Car, dix ans après la Coupe du monde 98, le constat est sans appel : en dehors du Stade de France, l'Hexagone ne dispose d'aucune enceinte capable d'accueillir une compétition internationale. «Nos stades ont 66 ans de moyenne d'âge, on a quinze ans de retard par rapport à nos voisins !» nous a fait savoir par mail Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP). Récapitulons : l'UEFA exige deux stades de 50 000 places, trois de plus de 40 000 et quatre de plus de 30 000, ainsi que trois stades de secours, le tout accompagné de règles drastiques et de délais implacables : chaque stade doit être opérationnel deux ans avant l'événement afin d'être testé. Ce qui laisse cinq ans à la France pour se mettre à niveau.

Chantiers. Suivant les recommandations de la commission «grands stades 2016» de Philippe Séguin, remises en novembre 2008, le gouvernement a présélectionné fin juin les heureux élus : outre le Stade de France et le Parc des Princes, il s'agit de Lille, Nice, Strasbourg et Lyon (sous réserve que ces villes disposent d'un nouveau stade), Lens, Marseille, Nancy et Saint-Etienne (qui devront juste rénover) et enfin Bordeaux, Nantes, Renn