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Libération

Pour Ribéry, l’agent ne fait pas le bonheur

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Foot. L’opération de longue haleine lancée par le joueur du Bayern et son entourage pour rejoindre Madrid n’a pas (encore) porté ses fruits.
publié le 25 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 25 juillet 2009 à 6h52)

Ça n’est pas encore le fiasco de l’intersaison, mais ça finira par y ressembler : deux semaines avant la reprise en Bundesliga (la Ligue 1 allemande), l’attaquant international tricolore Franck Ribéry est toujours dans l’effectif du Bayern Munich. A son grand désespoir.

Et plus sûrement encore au désespoir de ses conseillers, qui comptaient bien faire une sorte de bascule fantasmatique - un agent prend entre 7 % et 10 %, Ribéry étant estimé une quarantaine de millions - sur le transfert du bonhomme. Que l'on ne devrait cependant pas voir avec les copains le 8 août à Hoffenheim : frappé par une douleur mystérieuse au genou gauche, il n'a plus participé au moindre entraînement depuis le 12 juillet, se contentant de trottiner en Forêt-Noire (où les joueurs bavarois sont en stage) et de soulever de la fonte en salle de muscu. On dit «mystérieuse», parce que le club ne communique pas sur le sujet. Ce qui entretient le doute. Franck Ribéry ayant déjà séché avant ça la première séance d'entraînement pour cause d'«ampoules au pied» (sic), les reporters allemands ont commencé à parler de bidonnage.

«Capitaine». Uli Hoeness, le manager du club, est donc monté au front mi-juillet pour dire un truc bizarre : «Je ne vois pas pourquoi quitter l'entraînement serait une source de conflit [Hoeness n'a qu'à demander aux dizaines de joueurs qui utilisent ce moyen chaque intersaison pour forcer leur transfert, ndlr]. Si Ribéry est blessé, il est blessé.»