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Libération

Des Mondiaux sous le signe de la combine

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Natation . L’imbroglio autour des combinaisons est toujours au cœur des épreuves de vitesse de Rome.
publié le 27 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 27 juillet 2009 à 6h52)

Malgré les 40 degrés de la canicule romaine, l’Italienne Federica Pellegrini a opté pour l’écharpe autour du cou. Le but ? Masquer la marque de sa combinaison. Pour les mêmes raisons, la Française Aurore Mongel s’est rendue aux vestiaires avec les deux mains sur la poitrine. Les hommes, eux, sortent de l’eau le haut de combinaison roulé sur les hanches. Bref, les infidélités au sponsor personnel et l’essayage de maillots continuent de plus belle depuis samedi, où ont débuté les épreuves de vitesse des championnats du monde de natation.

Tribunal. Le bal des recours va aussi bon train puisque le fabriquant de combinaisons américain Tyr, sponsor de la fédération française, ne pourra pas voir porter ses nouveaux maillots en polyuréthane. Franck Horter, directeur de Tyr Europe, était pourtant venu spécialement en voiture dans la capitale italienne pour pouvoir distribuer la Tyr B8, la toute nouvelle création du groupe. Ses déboires judiciaires avec la Fédération internationale de natation (Fina) n'avaient pu être tranchés par le tribunal de Strasbourg. Le recours de la société auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) n'a rien donné et l'ultime requête officielle formulée par Amaury Leveaux et Aurore Mongel n'a pas obtenu gain de cause à temps pour Rome. «Le TAS a accepté la requête, a expliqué Franck Horter, complètement dépité. Mais il a refusé de prendre une mesure provisoire pour ces Mondiaux. Nous ne pourrons donc pas utiliser ces combinaisons.