Un Tour propre, en apparence. Pas de contrôle positif, pas de feuilleton «à la Rasmussen», tout juste un contrôle anti-dopage qui vire à la mascarade en Andorre. L'Union cycliste internationale (UCI) et les organisateurs du Tour l'avaient décidé, il fallait s'épargner de nouveaux scandales sur le Tour 2009.
Mais les performances surhumaines de certains coureurs, disséquées dans «Libération» par Antoine Vayer, suscitent tout de même certaines réserves, voire de francs doutes. Greg LeMond, dans sa chronique du «Monde» s'était interrogé sur l'ascension réalisée par Alberto Contador à Verbier (Suisse), lors de la quinzième étape.
Les doutes de LeMond
Dans un texte intitulé «Alberto, prouve moi qu'on peut croire en toi», le triple vainqueur du Tour apostrophait directement le grimpeur espagnol. «La charge revient alors à Alberto Contador de prouver qu'il est physiquement capable d'accomplir cette prouesse sans recourir à des produits améliorant les performances. En raison de l'histoire récente de notre sport, le doute est de rigueur. Et devrait nous conduire à nous interroger sur ces performances extraordinaires. C'est pourquoi