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Le Tour 2009, vraiment propre?

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Pierre Bordry, le président de l'Agence française de lutte contre le dopage, évoque dans «Le Monde» l'arrivée de produits de nouvelle génération sur le Tour 2009 et la persistance de transfusions sanguines. Il révèle même la saisie de «médicaments lourds» dans les poubelles de certaines équipes.
Alberto Contador, vainqueur du Tour de France, entouré du 2e Andy Schleck et du 3e Lance Armstrong, le 26 juillet 2009 à Paris. (© AFP Pascal Pavani)
par SYLVAIN MOUILLARD
publié le 27 juillet 2009 à 17h29
(mis à jour le 27 juillet 2009 à 17h33)

Un Tour propre, en apparence. Pas de contrôle positif, pas de feuilleton «à la Rasmussen», tout juste un contrôle anti-dopage qui vire à la mascarade en Andorre. L'Union cycliste internationale (UCI) et les organisateurs du Tour l'avaient décidé, il fallait s'épargner de nouveaux scandales sur le Tour 2009.

Mais les performances surhumaines de certains coureurs, disséquées dans «Libération» par Antoine Vayer, suscitent tout de même certaines réserves, voire de francs doutes. Greg LeMond, dans sa chronique du «Monde» s'était interrogé sur l'ascension réalisée par Alberto Contador à Verbier (Suisse), lors de la quinzième étape.

Les doutes de LeMond

Dans un texte intitulé «Alberto, prouve moi qu'on peut croire en toi», le triple vainqueur du Tour apostrophait directement le grimpeur espagnol. «La charge revient alors à Alberto Contador de prouver qu'il est physiquement capable d'accomplir cette prouesse sans recourir à des produits améliorant les performances. En raison de l'histoire récente de notre sport, le doute est de rigueur. Et devrait nous conduire à nous interroger sur ces performances extraordinaires. C'est pourquoi