Rien à signaler. Jusqu’ici, aucune affaire n’est venue souiller la Grande Boucle, contrairement à l’année dernière, où quatre coureurs furent pincés, sur le fait (Ricco, Piepoli) ou rétrospectivement (Khol, Schumacher). Ça ne vaut pas certificat de bonne conduite : les performances athlétiques des cadors du peloton (lire page 3) disent assez la forfaiture. Mais ce qui compte, c’est la vitrine. Alors, va pour un Tour propre. Cette année, Armstrong était revenu, les organisateurs avaient pris langue avec l’Union cycliste internationale (UCI) - après deux ans de guerre ouverte, les contrôles antidopages ayant été utilisés comme une arme par les deux camps -, les instances du vélo avaient mis le couvercle, et la course s’est épargné les déplorables affaires des années passées, du moins jusqu’ici.
La menace n’est pas totalement écartée. Le deuxième du Tour d’Italie, Danilo Di Luca, a en effet été pris par la patrouille la semaine dernière pour deux contrôles positifs enregistrés… les 20 et 28 mai.
Pâtés. Qu'a-t-on vu lors de ce 96e Tour tout au long de ses 3 459 km ? Que Lance Armstrong a occupé les planches et qu'une lutte intestine au sein d'Astana, l'équipe la plus complète, a débouché sur le succès du fils qui a tué le père. Alberto Contador, déjà vainqueur il y a deux ans mais aussi lauréat du Giro 2008 alors qu'il faisait des pâtés sur la plage trois jours avant le départ selon la légende, avait l'air du petit garçon qui tient la main de son papa a