La phrase
«Il y a eu une collision entre Kimi et moi au 1er virage.»
De Sebastian Vettel, le pilote Red Bull, qui juge que ce choc initial avec la Ferrari du Finlandais a finalement causé son abandon. «Mon 1er arrêt au stand s'est mal passé et, ensuite, la suspension s'est effondrée.» Sous investigation, cet incident n'a finalement pas débouché sur une pénalité pour le pilote Ferrari, confirmé à sa deuxième place.
L’objet
Le KERS
Le système de récupération d’énergie cynétique au freinage, qui risquait d’être abandonné par ceux qui l’avaient adopté en début de saison, revient en grâce, au moins chez McLaren et Ferrari. Jusque-là, les ingénieurs n’étaient pas convaincus par son efficacité en course en regard des efforts et des moyens dégagés pour le mettre au point. Et puis, à force d’ingéniosité, certains techniciens semblent avoir contourné le problème posé par le poids du KERS (de 30 à 50 kilos) pour en tirer tout le bénéfice, soit un surcroît de 80 chevaux pendant six secondes à chaque tour. Mais c’est surtout au départ que ce système fait merveille. Hier, Hamilton et Räikkönen ont fait un bond en avant spectaculaire à l’extinction des feux, gagnant chacun plusieurs places sur quelques centaines de mètres (le KERS peut être utilisé au départ au-delà de 100 km/h). De quoi faire réfléchir les responsables de BMW, à l’origine de son introduction en F1 (pour d’obscures raisons de marketing), et qui ne veulent plus entendre parler de ce système qu’ils