Frédérick Bousquet se présente ce samedi à Rome comme le dernier nageur capable d’offrir à la France sa première médaille d’or. Troisième de la finale du 100 mètres jeudi en compagnie de ses deux compères Alain Bernard et surtout Cesar Cielo Filho, son pote d’Auburn (Alabama), il avait montré toute sa force en virant le premier aux 50 mètres. Déjà rassuré quant à son objectif majeur, le 50 mètres nage libre, sa distance de prédilection, Bousquet a réalisé vendredi le meilleur temps des demi-finales (21’’21), devant Cesar Cielo, champion olympique en titre sur la distance, et le Français Amaury Leveaux, également qualifié pour la finale.
Gabarit.Dans la famille du sprint tricolore, Bousquet (28 ans), c'est un peu l'oublié fédéral. Depuis qu'il est parti aux Etats-Unis s'entraîner avec Brett Hawke en 2007, le Perpignanais s'est refait une réputation, renforcée par sa prestation lors des championnats de France de Montpellier, fin avril, où il bat le record du monde de la spécialité en 20''94 - il est aussi recordman du monde en petit bassin en 21''10. Chez les Bleus, c'est lui qui a l'expérience. Et, le 50 mètres, c'est sa course : «C'est celle qui me fait le plus vibrer, même en tant que spectateur. C'est une explosion. On a une sensation de vitesse inégalée. On ne subit pas l'élément, on le domine. C'est tellement court qu'il faut être proche de la perfection.»
Sa course comportait quelques défauts, mais, depuis qu'il nage en Jaked (bien qu'il ait sign