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San Antonio exfiltre Tony Parker

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Basket. Le meneur, blessé, a été rapatrié par son club avant un match capital pour les Bleus.
publié le 1er août 2009 à 6h52
(mis à jour le 1er août 2009 à 6h52)

Regard boudeur, la mine renfrognée et un net boitillement de la jambe droite: l’attitude du meneur et capitaine de l’équipe de France de basket jeudi soir, après la purge (70-69) des Bleus face à des Hongrois en vacances, ne présageait rien de bon. Touché à la cheville depuis une semaine, Parker n’a pas joué une seconde.Ni lâché le moindre mot. Ni adressé un seul geste à la foule de Coubertin qui l’a acclamé. Au-delà de la blessure, quelque chose ne tourne pas rond. Jeudi, vers 21 h 15, le joueur reçoit un texto de son président chez les Spurs de San Antonio, Peter Holt: «Départ demain matin de Paris par l’avion de 9 h 25 pour Houston.» Parker appelle alors son président,qui le recadre sèchement: «C’est l’avion demain à 9 h 25, et le billet est sur ton portable.» Patrick Beesley, directeur sportif des Bleus: «C’est incompréhensible. On avait respecté toutes les exigences des Spurs.On n’a rien à se reprocher. On leur a envoyé près de 300 clichés médicaux. Tous les experts ont confirmé le premier diagnostic, celui d’une entorse bénigne. Tony lui même ne comprend pas. Il a employé le mot d’“insulte à la médecine française”.»

Radios. Les dirigeants des Spurs veulent en savoir plus sur l'état de cette «entorse bénigne». La réputation des docteurs français, aux yeux des Spurs, doit à peu près valoir celle des exorcistes ou des guérisseurs vaudou. Parker a confirmé : «Je ne comprends pas cette décision et regrette» la tournure des événements. Le Français a donc pris