Comment va Jérôme Rothen à deux jours de la reprise de la Ligue 1 ? Euh… secret défense. Son club - le Paris-SG - ne communique plus sur le sujet depuis la fin de sa mise à pied, en juillet. Quant à cet incorrigible bavard, connu pour faire fuiter les affaires du vestiaire vers des journalistes amis, il a compris que ce n’était plus le moment de parler à tort et à travers.
Début juin, Rothen s'est senti de quitter le PSG. Il a ouvert le manuel du parfait exfiltré, mouillé son index pour que le feuillet glisse mieux et opté pour le chemin le plus simple : appeler le journal l'Equipe pour dauber ses dirigeants. «Avec de tels dirigeants, je ne peux pas rester… Alain Roche [le responsable du recrutement du club de la capitale, ndlr]a passé son temps à me fracasser… Sébastien Bazin[l'actionnaire président, ndlr], c'est à peine s'il me dit bonjour», et voilà le joueur avec un pied dehors.
Détail. Sauf que pas du tout. Dans son autobiographie, il livre une clef : «Je parle toujours avant de réfléchir.» Dans ce mélange qui n'appartient qu'à lui de naïveté, de bravade et de franc-parler, le milieu gauche a oublié un petit détail : dans un transfert, il faut un acheteur. Et personne ne veut de Rothen s'il faut lui concéder l'équivalent de son salaire parisien, 195 000 euros brut. Des noms de clubs sont bien arrivés sur le tapis, vraisemblablement suggérés par l'agent du joueur pour faire monter la sauce : des formations angla