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Libération
ANALYSE

L 1 reprise de la Ligue des crampons

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Bordeaux pour le doublé, Marseille pour mettre fin à dix-sept ans de disette, Lyon pour reconquérir son statut… qui sera champion de France en 2010 ? Premier acte ce week-end.
publié le 8 août 2009 à 6h51
(mis à jour le 8 août 2009 à 6h51)

C'est pour samedi, 21 heures. Au fond, l'été ne sert qu'à ça : allumer son poste de radio ou sa télé une petite demi-heure avant le coup d'envoi de la 1re journée de Ligue 1, cent fois fantasmée au fil des transferts estivaux - «Dis, à ton avis, Deschamps, il met Morientes ou Brandao en pointe à Grenoble ?» - et cent fois refaite. L'ancien président sochalien Jean-Claude Plessis avait un mot pour définir l'étrange pouvoir du ballon : «Le foot, c'est le clocher.» L'appartenance. Une sorte de socle immuable sur lequel prospère le premier - de par son audience et l'écho médiatique qui en est fait - spectacle de France.

Bagarre. Pour le reste, ça file à toute vitesse. Une véritable frénésie : samedi soir, la chaîne d'info i-Télé consacrera six heures d'antenne à la journée inaugurale de Ligue 1… sans diffuser la moindre image, faute d'avoir acheté les droits. Pas grave : on fera de la radio. Avec un envoyé spécial à Marseille (l'OM jouera pourtant à Grenoble) et un autre à Boulogne-sur-Mer (en déplacement à Rennes), «aux côtés des supporteurs», puisqu'il faut bien parler et faire parler. La crise ? Quelle crise ? Les stades sont de plus en plus remplis, les audiences ne manifestent étonnamment aucune usure alors même que l'offre foot à la télé est exponentielle et les principales chaînes câblées et de la TNT - Direct 8 en tête - laissent entendre que c'est bel et bien sur le terrain du ballon qu'elles lanceront la grande baga