Michael Schumacher n’avait pas pu dire non lorsque le président de Ferrari, Luca Di Montezemolo, lui avait proposé de remplacer Felipe Massa, blessé aux essais du Grand Prix de Hongrie le 25 juillet et indisponible depuis. L’annonce du retour du septuple champion du monde, 40 ans, à la compétition avait suscité un incroyable engouement auprès des supporteurs de la Scuderia Ferrari en particulier, et de Formule 1 en général. Les ventes de billets du Grand Prix d’Europe à Valence (21-23 août) et du Grand Prix de Belgique (28-30 août) avaient enregistré une augmentation de l’ordre de 40 % en quelques jours.

Superbike. Un enthousiasme quasi général qui a été douché hier matin lorsque le pilote allemand a révélé avoir fait machine arrière, invoquant de persistantes douleurs à la nuque consécutive à une chute de moto au mois de février alors qu'il pilotait une puissante superbike. «J'ai dû informer hier soir [lundi, ndlr] le président de Ferrari, Luca Di Montezemolo, et le directeur de l'équipe, Stefano Domenicali, que je ne pouvais pas remplacer Felipe. J'ai absolument tout essayé pour rendre ce come-back possible mais, à mon grand regret, cela ne marche pas. Nous n'avons pas réussi à maîtriser les douleurs apparues à la nuque après la journée privée de F1 à Mugello [Italie], bien que nous ayons fait tout notre possible au niveau médical et thérapeutique», a expliqué Schumacher sur son site Internet.

Ne voulant pas d’un retour au rabais, près de trois ans