Ce soir (1), pour la première fois depuis neuf ans, l’Olympique lyonnais a recours au tour préliminaire de la Ligue des champions pour espérer briller en Europe. L’OL reçoit à Gerland (match retour le 26) le club belge d’Anderlecht, deuxième de son championnat et ancienne gloire du football européen des années 70. Une confrontation qui peut changer toute la saison de l’OL. Revue des principaux enjeux.
L’aspect financier
«Disputer la Ligue des champions serait un plus, parce que nous la jouons depuis neuf ans. Le fait d'être qualifié, de toute façon, en coupe d'Europe répond à nos aspirations.» Du pur Jean-Michel Aulas dans le texte. Mais, le président de Lyon pousse un peu le bouchon. Une élimination devant Anderlecht serait catastrophique. Lyon, c'est 200 millions d'euros de budget pour la saison quand son adversaire de ce soir en affiche 30, soit un budget équivalent à celui de Grenoble. Une qualification pour les poules de Ligue des champions représente environ un gain de 15 millions d'euros au bas mot (c'est plus si l'OL se qualifie pour les 8e) : pas négligeable quand on sait que les droits télés, la plus grosse source financière du club hors transfert, se montaient à 42 millions la saison passée.
Surtout, un échec pourrait contrarier les ambitions de grandeur de l’OL et jetterait forcément le discrédit sur la politique menée par le staff rhodanien durant le mercato : 72 millions d’euros dépensés cet été,