«Ce résultat a démontré pas mal de choses. Claude a su mener son équipe de manière cohérente et efficace.» Jean-Michel Aulas parle souvent à tort et à travers, mais quand il parle de ses entraîneurs, il faut toujours tendre l'oreille. Mercredi soir, après la démonstration lyonnaise face à Anderlecht (5-1), le compliment n'a pas dû échapper à Claude Puel. Le coach olympien, débarrassé de Juninho et Benzema, avait carte blanche pour reconstruire une équipe. Et il a passé le premier test de la saison avec brio.

Sauf cataclysme à Bruxelles, dans une semaine, l'OL jouera la Ligue des champions pour la dixième année d'affilée. Puel : «Nous montons en puissance. Il y a eu de la qualité et beaucoup de continuité dans notre jeu.» Il faut se souvenir que l'ancien coach de Lille était brocardé l'an passé pour le manque de spectacle à Gerland : mercredi, on a même écarquillé les yeux quand il a reproché à son équipe «de n'avoir pas su asseoir le score définitivement en seconde période».

La première a montré par séquences ce à quoi veut arriver son coach. Un bloc archiresserré pour compenser ses manques défensifs, capable de porter le danger sur le but adverse dès la récupération du ballon. La mutation n'est pas assurée, mais Puel s'est gagné un long répit pour y arriver. Alors que l'enveloppe transfert (72 millions d'euros) a beaucoup fait parler, le match face à Anderlecht a mis les choses à l'endroit. Bastos, Lisandro López et Gomis, en plus d'une implication