LE CHIFFRE
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C'est le nombre d'années entre l'avant-dernière victoire du Brésilien Rubens Barrichello, lors du Grand Prix de Chine 2004, et celle d'hier dans le Grand Prix d'Europe à Valence (Espagne). Aujourd'hui, Barrichello pilote une Brawn GP. En 2004, il pilotait une Ferrari et avait déjà pour patron technique et stratège l'Anglais Ross Brawn. Depuis, le technicien britannique a racheté l'écurie Honda, l'a rebaptisé à son propre nom, a collaboré à la conception d'une monoplace quasi irrésistible propulsée par un V8 Mercedes considéré comme le meilleur moteur du plateau. De l'écurie Honda, il a conservé les pilotes : l'Anglais Jenson Button, 7e hier et toujours leader du championnat, et le «vieux» Barrichello, 37 ans, remonte à la deuxième place du classement général grâce à ce dixième succès de sa carrière.
L'HOMME
Luca Badoer
Nos grands-mères ont une expression pour ça : «Donner de la confiture à un cochon.» C’est ce qu’a fait la Scuderia Ferrari en confiant l’une de ses voitures à l’Italien Luca Badoer, l’un de ses trois pilotes (en comptant Michael Schumacher) de réserve. A 38 ans, Badoer s’est vu offrir cette chance de courir le Grand Prix après le retour raté de l’Allemand. Dix ans après avoir disputé son dernier Grand Prix, c’était un véritable cadeau empoisonné pour le Vénitien qui a connu une humiliante descente aux enfers pendant trois jours. Pas dans le rythme le vendredi pour la première journée d’essais, Badoer ne l’ét